La caisse nationale des retraites des agents des collectivités territoriales pillée par le gouvernement !

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CNRACL : L’état des lieux d’un hold-up.

 

·   1974 : La CNRACL est excédentaire, et tout va bien. L’instauration d une compensation pour compenser les régimes déficitaires des mineurs (fermetures des puits), des paysans qui réclament une retraite, du clergé, commerçants, artisans, etc…

·   1983 : avec 4.5 actifs pour 1 retraité la caisse est viable

·   1986 : Instauration d’une surcompensation avec un taux de 22 %

·   1993 : le taux de la surcompensation passe à 38 %

·   1999 : La CNRACL devient un régime déficitaire en raison des compensations et surcompensations. La caisse est obligée d’emprunter pour payer les pensions, plus la compensation et la surcompensation ! (emprunt de 1 milliard 100 millions de F)

·   2003 : Avec 1.8 à 1.9 actifs pour un retraité, la caisse serait toujours viable, mais on se rend compte qu’elle a été pillée !

Quelques mesures ont bien été prises en 2000 par le gouvernement Jospin ( baisse surcompensation en 2000 de 4 %, puis en 2001 de 4 %, hausse des parts patronales de 0.5 % en 2000 et 2001 ) mais elles sont insuffisantes. De plus ce sont de nouvelles charges pour le contribuable.

A l' heure actuelle la caisse emprunte chaque année 2.5 milliards de francs par an pour régler les notes !

Le coût en intérêts s’élève à 200000 francs par jour pour notre caisse !

La volonté de la faire imploser en la rendant déficitaire est clairement identifié afin de pouvoir mieux nous faire basculer vers le régime général, alors que la CNRACL est viable !

Nous devons donc dans nos syndicats demander la suppression immédiate de la surcompensation et une renégociation de la compensation pour sauver le régime.

syndicat CGT retraités SDIS Rhône

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