NOS COMMENTAIRES DE L ETUDE DU PREFET

En vrac et au fil des pages voici les impressions et interrogations qui se dégagent de ce rapport et en particulier des conclusions.

Il est très peu fait mention de l’inacceptable service de 12h = 9h que nous n’acceptons pas et que nous désirons plus que tout voir supprimer, de même 17 régimes de travail différents, c’est bien trop !

Comment est calculé le temps moyen d’intervention ou « d’occcupation » , qui sont les agents pris en compte, les standardistes, les agents a 5 gardes par mois ? , toutes les actions effectuées par les sapeurs pompiers ne sont pas comptabilisées, désinfections vsab non enregistrées par informatique, manœuvres de garde du matin également, déplacement d’engins en position IN, réarmements, théories en journée non plus, services intérieurs, etc,

Soit autant d’heures qui augmentent le temps de travail effectif qui représente bien plus que ce qui est indiqué dans les tableaux.

Les délais moyens de départ en intervention sont faussés du fait de la longueur de la transmission des informations entre les centres et le CTA où sont centralisées les infos.

La comparaison avec d’autres départements ne montre pas le nombre d’officiers du corps, apparemment l’un des plus élevé, et pour lesquels l’application des textes en définissant le nombre est faite au maximum des possibilités ou presque à l’inverse d’autres grades.

De plus ils disposent des taux maxi de responsabilité, et qui fait les interventions ? ? ?

Il est conseillé de recentrer les sapeurs pompiers sur leurs missions, qu’en est il du service public, et attention de ne pas supprimer des postes pour lesquels une action suivie est indispensable (exemple de la vérification des PI), il  faut conserver ces postes ou les sapeurs pompiers ont une excellente connaissance car proches du terrain et de ses contraintes.

Nous émettons des réserves quand à l’objectivité des données fournies par le SDIS car tout peut être modifié à loisir sans aucun contrôle …

Plus loin que les pourcentages qui peuvent paraître satisfaisants, les taux de couverture de secteur sont à ramener en nombre d’interventions, et on se rend compte alors du nombre impressionnant d’interventions où de précieuses minutes sont perdues !

Les délais d’interventions sont longs, trop longs par rapport aux 10’ en milieu urbain qui sont souhaitables (défibrillation, rapidité de développement des incendies…)

En effet à quoi servent les défibrillateurs dans nos VSAB si l’on intervient pas en moins de 8 minutes !

Rien n’est dit sur la perte en 7 ans de plus de 120 sapeurs pompiers dans les centres professionnels du centre ville alors que les interventions ne baissent pas (augmentation de 1000 par an environ)

Il est indispensable que lorsqu’un centre se développe ou se crée (centres mixtes, VSAB en plus dans les compagnies) les effectifs nécessaires soient recrutés et non pris sur l’existant, car ces centres correspondent à un développement des risques et ne font pas systématiquement baisser les interventions (pour preuve le nombre d’interventions qui augmente toujours dans les compagnies)

Ainsi la création de la Doua doit impliquer l’embauche de sapeurs pompiers pour armer ce centre et les VSAB en plus prévus sur lyon et villeurbanne doivent être armés par des sapeurs pompiers en plus de l’effectif déjà présent dans ces centres.

Les effectifs doivent permettre la tenue des manœuvres ou service de sécurité sans pénaliser la couverture du secteur concerné.

Les taux de couverture sont basés uniquement sur le premier engin sur les lieux, c’est à dire que si un VLR arrive le premier sur un feu de son secteur et que les FPT ou EPA mettent 15’ à arriver, le mode de calcul des statistiques fera croire que tout va bien et que la couverture est bonne alors qu’en réalité, on est loin d’avoir des délais satisfaisants pour intervenir efficacement.

on ne compte plus le nombre de départs lourds qui sont un mixage de toutes les compagnies, et les délais qui vont avec…(FPT de Lamure sur azergues à Villefranche, de la 4 à la 2, de la 7 à la 4, etc…)

Le traitement des nouvelles recrues doit être équivalent de celui des SPP déjà en place (primes remboursement loyer, 13è mois, etc…)

Nous contestons toujours les départs en équipes désorganisées (gestion individuelle) dangereux pour notre sécurité et celle des personnes secourues.

Nous pensons au contraire que ce ne sont pas les officiers (totalement déconnectés de l’opérationnel pour certains) les garants de la paix sociale mais la reconnaissance des avis du personnel lors des CTP, réunions, etc…qui le sera.

Le nombre d’interventions hors secteur est édifiant ! Et lorsque l’on sait que l’on perd en moyenne de 4 à 20 minutes dans ces situations, on mesure alors les effets du manque d’effectifs en centre ville ! Et sans compter les interventions où seul un engin du secteur concerné se présente sur les lieux.

Ainsi, à la lecture des tableaux, on constate que :

Sur les 7 compagnies professionnelles ce sont plus de 10000 interventions effectuées hors secteur et plus de 8000 pour lesquelles les engins sont venus d’une autre compagnie que celle du secteur compétent , sans compter les renforts ou compléments de départs !

Le CIP 1 est sorti 2292 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 1969 pour le couvrir.

Le CIP 2 est sorti 1589 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 1823 pour le couvrir

Le CIP 3 est sorti 1630 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 786 pour le couvrir

Le CIP 4 est sorti 1130 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 598 pour le couvrir

Le CIP 5 est sorti 1077 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 846 pour le couvrir

Le CIP 6 est sorti 1262 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 1633 pour le couvrir

Le CIP 1 est sorti 1343 fois de son secteur, et on est venu d’ailleurs 612 pour le couvrir

Si certaines s’expliquent par la présence d’engins spéciaux (cmic, plongeurs…), on se rend également compte de l’incidence du croisement des véhicules entre les secteurs qui ne fait qu’augmenter les délais.

D’autre part, nous avons dores et déjà demandé depuis bien longtemps l’ouverture de négociations en particulier sur la réduction du temps de travail, et suite à l’assemblée générale du mois de Juin, il a été décidé étant donné que la majorité (80%) des SPP sont attachés au régime de 24 heures,

NOUS N’ACCEPTERONS PAS D’EQUIVALENCES SUR NOTRE TEMPS DE TRAVAIL POUR UN REGIME AUTRE QU UN CYCLE DE 24 HEURES DE GARDE CONSECUTIVES

Pour tout autre forme de temps de travail, NOUS DEMANDERONS L’APPLICATION DES TEXTES DE LOIS QUI ETABLISSENT QUE 1H=1H, 1600 HEURES ANNUELLES, 35 H HEBDOMADAIRES !

Nous avons étudié des propositions qui correspondent totalement aux avis exprimés en assemblée générale et que nous ferons savoir en temps voulu aux décideurs

Quoiqu’il en soit profitez de vos vacances et restez à l’écoute, nous aurons certainement besoin de votre soutien pour faire aboutir vos revendications.

le 11 Juin 2001,

APRES LES COMPTE RENDUS DU GROUPE DE PILOTAGE BEAUCOUP DES

ORIENTATIONS DECRITES NE NOUS CONVENAIENT PAS DU TOUT NOUS AVONS DONC

DEMANDER UNE AUDIENCE AU PREFET QUI A EU LIEU LE 11 JUIN APRES MIDI POUR

REPRECISER NOS ATTENTES ET LES VOTRES EN L OCCURENCE.

le préfet a pris note de nos observations, nous attendons le résultat de l'audit.

Nous étions convoqués ce vendredi 23 Mars a 14h30 et avions préparé un dossier détonant que nous avons remis à mosieur le préfet avec tout ce qui nous est parvenu et le peu que la direction a bien voulu nous donner suite à nos demandes

Les choses sont clairement établies, et le manque d'effectif est flagrant entre autres.

Nous attendrons la copie de monsieur le Préfet avant de vous exposer notre point de vue.

TOUJOURS EST IL QUE DE TRES NOMBREUX PROBLEMES ONT ETE SOULEVES :

baisse des effectifs dans les centres malgré hausse du nombre d'interventions et créations CIM

multitudes de services nefaste à une bonne gestion

désavantages des gardes de 12 heures

désavantages de la gestion individuelle

équipes désorganisées sur intervention

pb informatiques et pourquoi 2 cta ?

pb logistiques

poteaux d incendie

disponibilité des volontaires et trop forte sollicitations de ceux ci

anomalies diverses sur les régimes de travail (surtout service 12 h)

NOUS AVONS RAPPELE QUE LA CONDITION SINEQUANONE POUR UN RETOUR A LA NORMALE ETAIT LA SUPPRESSION PURE ET SIMPLE DU SERVICE 12 HEURES

NOUS DEMANDONS SON REMPLACEMENT PAR 90 GARDES DE 24 H CYCLIQUES ET POUR TOUS DANS L OPTIQUE DES 35 HEURES

CELA A DEJA ETE ACTE PAR LE CA DU SDIS EN NOMBRE D HEURES ET DONC NE COUTERAIT PAS PLUS en personnel QUE LA MESURE DEJA EN PLACE DE 179X12 h que tout le monde a la possibilite d'ADOPTER

de ces réunions et de la vision réelle que nous AVONS DONNE du SDIS à monsieur le Préfet dépendront le recrutement ou non de nouveaux sapeurs pompiers et d'éventuels changements de régimes de travail afin de mieux coller aux réalités du terrain.

Nous avons prouvéque 120 était le nombre de sapeurs pompiers a remplacer immédiatement dans les seules 7 compagnies professionnelles pour un retour a la situation antérieure (1993)

plus 106 pour faire face a la réduction du temps de travail

plus de nombreux autres pour assurer correctement nos missions et avec qualité (villefranche, givors, centres mixtes péri urbains)

SYNDICAT CGT DES SPP DU GRAND LYON RHONE