le courrier CGT

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                                                                                                  Mr le pdt du conseil d’administration

                                                                                                 du SDIS du Rhône

Lyon, le 2 novembre 2004.                                                 S/c du colonel delaigue DDSIS…

                                                                                  LE SEVIGNE 146, rue pierre Corneille

                                                                                              69003   LYON

 Objet : Effectifs de garde, armement des engins.

Monsieur le Président,

            le mercredi 29 septembre 2004 à 23 heures 34, le FPT 02 du centre de secours de St Priest à été alerté pour fuite de gaz avérée dans construction au 36 rue du Lyonnais à St Priest. Cet engin pompe à été servi par les groupes 07 et 09 sous le commandement d’un sous officier qui n’a pas suivi de formation d’adaptation à l’emploi de sergent.

Sur l’effectif de garde cette nuit là seuls 3 chefs d’agrès sur 4 étaient sous-officiers, 2 seulement titulaires des UV nécessaires pour diriger un engin d’incendie.

De même au ci La doua de très nombreux cas d’engins non armés réglementairement sont avérés, malgré les avertissements systématiques des chefs d’agrès envers les officiers CODIS de garde qui  ignorent ces remontées vers la hiérarchie !

 Vous voudrez bien rappeler aux chefs de centres et aux chefs de groupe les règles applicables en matières de fonctions sur les différents agrès.

 Nous ne vous rappelons pas ici les très nombreux courriers d’alerte que nous vous avons adressés au sujet du non respect trop souvent constaté de certaines unités de valeur sur les engins d’incendie et de secours du SDIS 69.

 Nous tenons à votre disposition de très nombreux rapports circonstanciés, feuilles de garde mal montées, en raison d’un manque de qualification des effectifs, historiques d’interventions, pour argumenter tant que de besoin ce qui motive nos incessants courriers d’alerte.

 Vous ne pouvez ignorer ce non respect trop fréquent des textes réglementaires, pourtant destinés à garantir le mieux possible la SECURITE du personnel auquel vous nous avez toujours indiqué être très attaché !

 Nous vous prions d’agréer, monsieur le président, l’expression de nos sentiments respectueux.

                     Le secrétaire général,                                          Le secrétaire adjoint,