LA PLACE DES SPV sur les piquets en question

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                                                                                                   Mr le pdt du conseil d’administration

                                                                                              du SDIS du Rhône

Lyon, le 12 novembre 2003.                                         S/c du colonel delaigue DDSIS…

                                                                                  LE SEVIGNE 146, rue pierre Corneille

                                                                                              69003   LYON

 

                                                           Mr le président, 

                La place des sapeurs pompiers volontaires dans les centres à départ immédiat est de plus en plus sujette à caution. Qu’en est il de vos engagements souscrits en 2002 ?

 De très nombreux sapeurs pompiers volontaires sont employés purement et simplement à la place de sapeurs pompiers professionnels, ce qui amène quelquefois des situations totalement paradoxales.

 Pour exemple, au cip n° 6 de Villeurbanne Cusset ; et malgré plusieurs interventions de notre délégué auprès du chef de ce CI, le Ltn col Fasolin, ou son adjoint, nous constatons que l’on affecte sur des piquets des SPV ne disposant pas des modules ou diplômes nécessaires aux fonctions validées sur l’informatique donc susceptibles d’être occupées par leurs groupes. (ex LSPCC, CFAPSR…)

 Ceci a pour effet, en cas de départ du groupe ayant la fonction F3 par exemple d’avoir dans le VSRM un SPV non formé au secours routier, ou dans le FPT un SPV ne sachant pas se servir du lot de sauvetage ou des échelles manuelles, pour ne citer que ces cas !

 Le plus grave, c’est que l’on affecte ces SPV sur ce groupe alors même qu’un ou des sapeurs pompiers professionnels, dont c’est la légitime part de travail, sont quand à eux affectés sur des groupes « un homme ». On se prive alors de compétences disponibles pourtant présentes sur la garde et nous ne pouvons accepter ceci.

 Etonnant de voir aussi que lorsque des absences surviennent, et que l’on a pas de SPV disponibles sur la garde, on supprime en priorité les fameux groupes à « un homme », pour basculer les SPP sur les groupes  à 3, alors qu’au CIP 6 ou même dernièrement à la 7, alors même qu’il restait un SPP disponible sur un groupe « un homme », on a laissé ce SPP sur son groupe à un homme, pour mettre A LA PLACE D’ UN PROFESSIONNEL, un SPV sur le groupe à 3 !

 Nous dénonçons ce mode de gestion, et demandons que les SPP soient en priorité sur les groupes à 3, les plus à même de remplir TOUTES les missions  de secours, donc demandeurs de compétences maximales, et que les SPV, qui ne viennent qu’ensuite, en PLUS de la GARDE, soient eux affectés sur les trous laissés par les absences que vous n’aviez pas prévu dans vos statistiques, cad sur les groupes « un homme » en priorité, et ne soient sur les autres piquets qu’en cas d’absences supplémentaires…

Par ailleurs, si un SPP ou SP civil arrive d’une équipe de renfort, il prendra dès lors la place du volontaire, qui lui redescendra sur un autre groupe.

 Il n’est pas concevable qu’à l’extrême, et le cas s’est déjà produit, on se retrouve avec des SPP « sans piquets » et que des SPV soient employés A LA PLACE DE PROFESSIONNELS sur les engins.

 Les pompiers professionnels sont là pour faire leur travail, les SPV n’ont pas vocation à se substituer à eux. Ils ne peuvent dès lors qu’être en plus de la garde, sur les piquets les « moins indispensables », nonobstant le fait contesté par notre organisation syndicale de leur utilisation en gardes postées pour pallier le sous effectif de professionnels.

 Dans l’attente par le DDSIS d’un rappel rapide aux chefs de centres de ces modalités, déjà négociées avec vous, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments respectueux.

                     Le secrétaire général,                                                           Le secrétaire adjoint,

              

  

 

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