refus de la pression des "chefs"sur les jeunes

                                                            retour page accueil

        

Lyon, le 17 septembre 2002.

                                                                                                                                              Colonel Delaigue

                                                                                                                  D.D.S.I.S….

                                                                                                Le Sévigné, 146, rue P. Corneille

                                                                                                               69003 Lyon 

                                                                  Colonel,

  

Par ce courrier nous attirons votre attention sur l’attitude et les agissements du Commandant Alain Collot lors de la réunion que vous avez tenue au Centre d’Intervention de Gerland le vendredi 12 septembre 2003 à 11h00. A ce sujet nous vous prenons à témoin ainsi que les officiers qui vous accompagnaient et l’ensemble de la garde présente ce moment là.

 En effet, nous trouvons inadmissible que lors d’une réunion avec l’ensemble du personnel ayant pour objet le dialogue et faire apparaître les dysfonctionnements du Centre de Secours, le chef de centre s’en prennent à deux jeunes sapeurs pompiers récemment recrutés s’étant fait porte parole des nouvelles recrues.

Nous dénonçons ces techniques de management agressives et malsaines ayant pour seul but  l’intimidation et pouvant engendrer la crainte et l’individualisme.

 Les propos tenus par le Commandant A.COLLOT sont à notre avis, une fois de plus déplacés. Nous ne pouvons pas accepter des menaces sur un agent au sujet du déroulement de sa carrière, nous ne pouvons pas plus accepter qu’un officier, sans aucune justification, mette le doute sur les compétences d’un agent, nous ne pouvons pas non plus accepter les pressions que subissent certains agents, pressions déjà dénoncées  lors d’entrevues préalables. Nous ne tolérerons absolument pas qu’aucune forme de chantage ne soit pratiquée dans ce SDIS.

 La CGT est attachée au respect de l’individu et de ses libertés. Nous souhaiterions en conséquence, à défaut d’excuses, avoir des explications sur ce «  dérapage », afin d’essayer de comprendre l’attitude de certains de nos cadres. De plus, nous ne comprenons pas le refus fait par le Cdt Collot à notre délégué du CIP 3 d’assister un agent convoqué dans son bureau ?

 Dans l’attente d’une réponse avant de donner le cas échéant une suite à cette affaire, nous vous prions d’agréer, Colonel, l’expression de nos sentiments respectueux.

 

 

                

 

retour page accueil