Le courrier CGT |
Mr le président du conseil d’administration Lyon, le 17 juin 2003 S/C Col Delaigue DDSIS… Le Sévigné 146, rue Pierre Corneille 69003 LYON Objet : Sapeurs pompiers volontaires au C.T.A.
Monsieur le Président, Nous constatons chaque jour une présence accrue de sapeurs pompiers volontaires de garde au centre de traitement de l’alerte. Ces agents viennent au C.T.A. en tant qu’opérateurs 18 ou 112 et sont placés sur des postes jusque là réservés à des S.P.Professionnels. Nous nous interrogeons sur cet état de fait et ne pouvons accepter que des emplois statutaires, identifiés et budgétés comme emplois de sapeurs pompiers professionnels soient occupés par des sapeurs pompiers volontaires en gardes postées. Ces agents occupent les mêmes fonctions que les sapeurs pompiers professionnels qu’ils remplacent purement et simplement, étant même programmés dans le planning des gardes établi, ce qui est totalement contraire à la délibération du conseil d’administration, qui prévoyait l’arrivée de SPV dans les centres urbains, en plus des S.P.P., et en aucun cas à la place de… et ne prévoyait aucunement d’affecter des sapeurs pompiers volontaires au C.T.A. De plus, ces S.P.V. (dont certains sont également S.P.P. au SDIS69) cumulent et enchaînent sereinement un nombre de gardes non négligeable (jusqu’à 14 par mois, soit plus que les S.P.P. ? ), ce qui tend à prouver le réel manque d’effectif maintes fois dénoncé. Considérant cet effectif insuffisant, qu’il a été largement débattu et conclu que les SPV ne sont pas faits pour remplacer des SPP, nous vous demandons de surseoir immédiatement à ces dispositions, et de recruter, en lieu et place de ces SPV, en créant de nouveaux postes budgétaires, les sapeurs pompiers nécessaires pour augmenter l’effectif du C.T.A. et arriver à un fonctionnement normal, avec une nécessaire marge de sécurité. Ces recrutements doivent être prioritaires car déjà TOUS les opérateurs du CTA ont « surconsommé » et une situation analogue à celle de 2002 s’est instaurée. Nous n’accepterons également pas que l’on demande sans cesse aux opérateurs professionnels en place de venir sur leur temps de repos, voire sous statut SPV, faire des gardes supplémentaires, ceci vous a déjà été dénoncé dans notre courrier du 3 mars 2003 et nous n’hésiterons pas à engager le recours si d’ici à la fin du mois nous ne nous sommes pas rencontré pour régler tous ces problèmes majeurs du SDIS (place des SPV dans les CI, prime pour les jeunes, nominations filière et règlement opérationnel,…) qui s’accumulent et sont de nature à dégrader encore plus fortement le climat social. Pour nous, les réformes ne sont pas terminées, tout ne fonctionne pas bien, et de loin, et la confiance affichée ici ou là semble donc fort inopportune ! Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments respectueux. Le secrétaire général Le secrétaire adjoint
|
retour page accueil |