Le courrier CGT

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Lyon, le 28 novembre 2002.

 

                                                                                                                                       Mr le Président du

                                                                                                Conseil d’Administration du SDIS

                                                                                                Le Sévigné, 146, rue P. Corneille

                                                                                                            69003 Lyon

 

 

 

Objet : respect cadre opérationnel.

 

 

 

Mr le président,

 

 

        Nous sommes au regret de constater que dans votre réponse du 22 novembre 2002 à notre courrier du 10 octobre 2002 concernant les SPV inclus dans le cadre opérationnel et le non respect des engagements pris, vous ne répondez que partiellement au contenu de notre lettre.

 

En effet, vous ne répondez pas à notre question sur le fait que le CI d’appartenance de ce SPV était INDISPONIBLE ce jour là, alors même que celui ci effectuait une garde postée au centre de Croix rousse et remplaçait un SP Professionnel ( = habiller Pierre pour déshabiller Paul…).

 

Plus important encore, nous estimons que vous ne pouvez ignorer non plus que les tableaux étant établi de 3 à 6 mois à l’avance, des absences sont inéluctables voire certaines (maladies, Pex, Formation encadrement instructions...).

 

Nous notons donc une certaine « mauvaise foi » lorsque vous annoncez haut et fort «  en programmation on était bon », alors même que vous avez connaissance à l’avance de certaines absences, que vous ne comblerez pas !

 

Par ailleurs, dans la réponse que vous nous faites à notre courrier du 23 octobre, vous reconnaissez implicitement que dans la réalisation de la programmation du nombre d’ équipes en départ immédiat, le cadre n’est pas toujours rempli comme prévu.

 

Nous convenons que les absences de dernière minute (jusqu’à connue une semaine à l’avance) soient effectivement imprévisibles et irremplaçables, mais que dire du cas ou l’agent annonce qu’il sera en arrêt maladie 15 jours ou plus, ou qu’il annonce la pose de ses Pex mariage un mois à l’avance ?

 

Il est donc certains que ces agents là seront absents, et ne pas chercher à remplacer ces agents là par un autre professionnel ne nous semble pas logique, et à fortiori vous nous mentiriez en disant que c’était imprévisible !

 

 

 

Nous constatons donc que vos services ont connaissance d’absences, que VOUS SAVEZ que le cadre ne sera pas rempli correctement tel que vous vous y êtes engagé, et que rien n’est fait pour y remédier d’autre que de combler le trou par un SPV ou de passer en VSAB à 3, quand ce n’est pas de diminuer d’ une équipe en départ immédiat….

 

Nous demandons donc que ce qui a été négocié (cadre rempli uniquement par des SPP avec VSAB à 4 hommes, si présence de SPV, en plus du cadre) s’applique au montage de la feuille de garde (soit environ une semaine à l’avance) et non pas trois a six mois à l’avance uniquement pour vous donner bonne conscience !

 

La solution est très simple, elle consiste tout simplement à prévoir les absences, et prévoir la nécessaire marge de sécurité, constituée par des SPP, et qui permettra de pallier les manques connus à l’avance, les principes contenus dans la délibération étant ainsi réellement réservés aux absences de dernière minute

 

Ainsi donnerez vous au SDIS les moyens de fonctionner de la meilleure manière qui soit et tel que négocié avec tous les partenaires sociaux.

 

Dans l’attente d’un complément de réponse à nos interrogations et à nos propositions,  nous vous prions d'agréer, Monsieur le président, l'expression de nos sentiments respectueux.

 

LE BUREAU SYNDICAL C.G.T. DES SPP DU RHONE

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