.
Monsieur le président du CA du SDIS
S/C du Colonel Delaigue DDSIS
« le Sévigné »
146, rue
pierre Corneille
69003 LYON
Lyon,
le 21 novembre 2002
Monsieur
le Président,
Nous tenons à dénoncer les
conditions déplorables dans lesquelles sont
accueillis en compagnie, et plus spécialement au
sein des CI Corneille et Rochat, les sapeurs
pompiers professionnels récemment recrutés au
SDIS.
Quel retour en arrière ( il y a
30 ans des SPP luttaient contre ces chambres
communes sans aucune intimité
), et où
sont donc passées les belles promesses de Mme de
Coster, Mr Reppelin et autres élus du CA ?
Est ce là leur vision dune
amélioration de la « qualité de
vie » pourtant promise ???
Nous constatons amèrement quen
lieu et place de chambres dignes de ce nom, que
nous réclamons à nouveau, des appartements (qui
sont dailleurs ainsi enlevés injustement
du circuit dattribution) sont transformés
à la hâte en « pièces avec lits »
et où les SPP viennent se reposer de leur dur
labeur !
Ainsi voyons nous des cas avec 1
douche pour 10 SPP, 15 SPP entassés dans un
appartement f4 de seulement 8 couchages, un
étage délabré au 5è niveau, véritable taudis
en guise de lieu de repos, nous estimons cela
inadmissible ! Dautant que certains
jeunes viennent de très loin en France et
restent sur lyon entre deux gardes, sans lieu daccueil,
leur conseillez vous de se payer un hôtel entre
deux gardes, avec leurs salaires au niveau
minimum et sans primes ou presque ?
Est une récompense de leur
dévouement pourtant maintes fois reconnu devant
les médias et le public !
Est ce une façon de les
fidéliser au sein du SDIS du Rhône ?
Est ce fidèle aux promesses et
engagements de début dannée ? (4
avril 2002 en particulier
)
Pour nous il est clair que la
réponse est NON, et nous vous demandons
instamment de réagir afin que les SPP aient à
leur disposition de véritables chambres, avec
couchage personnel et placard privatif, réel et
indispensable lieu de décompression et de
récupération !
Vous le savez , nous nous sommes
fermement opposés à cette délibération du CA,
et recommencerons si nécessaire encore plus
fort, sachez que les plus jeunes poussent
derrière
Nous vous remercions de la prise
en compte rapide de ces doléances légitimes du
personnel, et nous vous prions de bien vouloir
recevoir, monsieur le président, lexpression
de nos sentiments respectueux.
|