Services sécurité 8 décembre

Suite à notre intervention, le règles n'étant pas respectées, le DDSIS a décidé :

Seuls les officiers soumis à l'astreinte départementale ont une obligation de présence, les autres ont le choix de venir ou pas sans aucunes conséquences ( attention tout de même aux repos de sécurité). S'ils viennent ils récupéreront 8 heures.

Pour les agents SPP non officiers , la prise de garde aura lieu à  18 h au lieu de 16, et fin a 2h au lieu de 4

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Lyon, le 7 décembre 2004.                                                                   M. le DDSIS,  Col Delaigue

                                                                                                               69426   LYON cedex 03 

Objet : Fête des lumières, mobilisation des officiers.

                                                              Monsieur le Directeur,

 Les conditions dans lesquelles s’organise la mobilisation des cadres à l’occasion de la fête des lumières tiennent aujourd’hui de la mascarade, plus encore que celle des agents catégorie C !

 La note d’information du chef du GOCS, arrivée dans les services le 22/11/2004 pour une réponse fixée au 26, déjà très discutée dans la mesure ou elle est parue moins de 3 semaines avant le début des festivités, dans une période ou la majorité des officiers à déjà son compte d’heures, n’a pas été diffusée à l’ensemble des personnels concernés.

 Malgré cela, un ordre d’opération vient de paraître (6/12/2004) accompagné des noms des officiers retenus. Certains ayant répondu à la note d’information sont mobilisés à 3 reprises au lieu de 2 maxi,  sur des dates qu’ils ont exclues de leur réponse et ont été informés le 6 pour le 8 ! D’autres, qui n’ont pas été informé de ce dispositif sont prévus mais n’ont toujours pas été avertis à la date d’aujourd’hui !

  Parmi les officiers programmés, quelque uns sont de garde, d’autre en repos de sécurité, enfin, certains sont en arrêt maladie, l’un d’entre eux est même en CDO ???

 Il est inquiétant de voir de qu’elle façon a été traité l’organisation d’un tel dispositif, prévu depuis suffisamment longtemps pour que les services concernés par sa mise en œuvre aient pu anticiper les difficultés evidentes de mobilisation des personnels.

 Plusieurs officiers nous ont fait part de leur incompréhension et se sont déclarés choqués par ces dispositions pour le moins inattendues. Certains seront absents faute d’être prévenus n’en doutez pas !

 Nous vous demandons instamment d’annuler tout ordre émanant du GOCS à l’intention de ceux qui n’ont pas étés destinataires de la note d’information, de ceux qui ne sont pas mobilisés conformément à leurs disponibilités et en ont été prévenus hier ou aujourd’hui, de ceux qui sont mobilisés plus de 2 nuits et enfin de ceux qui se trouvent en repos de sécurité ou doivent effectuer leur service hebdomadaire, aller la nuit à la garde et retourner le matin à leur poste fonctionnel, et qui, par la force des choses, ne devraient pouvoir exercer durant ces soirées.

 Il est parfaitement anormal que les officiers fassent les frais de l’absence totale d’anticipation du service et qu’ils puissent être soumis à de quelconques pressions (genre c’est une réquisition OBLIGATOIRE, tu n’as pas le choix, etc,etc…) pour participer à un dispositif que le SDIS n’a pas été capable de gérer, alors même que l’ensemble des manifestations prévues l’est depuis de longs mois.

 D’autre part nous aimerions savoir qu’elles seront les modalités d’indemnisation des officiers d’astreintes, majoritairement exclus de l’astreinte départementale et qui sont aujourd’hui sollicités sans disposer de véhicule prioritaire, avec interdiction de se déplacer (liaison filaire impérative).

 Nous vous prions d’agréer, Colonel, l’expression de nos sentiments respectueux.

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Lyon, le 2 décembre 2004.                                                                   Mr le DDSIS,  Col Delaigue

                                                                                                               69426   LYON cedex 03

 Objet : 8 décembre.

   

                                                                 Colonel,

 

 Nous vous avions interpellé lors de la CATSIS du 30 novembre sur les conditions dans lesquelles les SPP retenus pour le dispositif « 8 décembre » étaient rappelés.

 Le syndicat CGT tient à vous part par écrit de son indignation de voir des règles établies ainsi flouées.

 Il nous semble, en l’occurrence, qu’un rappel ferme des règles définies s’impose à la hiérarchie des centres. (à l’égal de ce que vous ne manquez jamais de faire pour les SPP de catégorie C).

 Cette situation est d’autant plus aujourd’hui un facteur de crise aujourd’hui car ceux-ci s’évertuent à REFUSER ou limiter injustement aux agents des permutations ou changements de gardes devant être, selon les mêmes règles,  ILLIMITES ! (sans parler du rapport gardes nuit/jour, des 2 week-ends entiers de libre par mois, etc,etc…)

 Le travail à la carte n’est pas et ne sera jamais un mode de fonctionnement qui conviendra aux SPP que nous représentons.

 La règle du donnant-donnant se doit de fonctionner sinon il est clair que nous ne laisserons plus passer sans réagir immédiatement ce genre de dispositions.

 Nous vous le répétons une dernière fois, les SPP ne sont pas des pions, il y a derrière chaque agent du SDIS une famille et des obligations familiales, qui imposent un minimum de respect pour leur vie privé et une programmation garantissant un temps de travail connu à l’avance comme négocié permettant de concilier et d’organiser au mieux vie familiale et activité professionnelle.

 Nous demandons que toutes les dispositions soient prises à l’avenir pour que nous n’ayons pas à déplorer ce genre de situation.

 Nous vous prions d’agréer, Colonel, l’expression de nos sentiments respectueux.

 

 

Le secrétaire général CGT,                              Le secrétaire adjoint CGT,

 
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