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22 Mars 2002  LE PROGRES LYON ET REGION


Les infos du Rhône

Pompiers du Rhône : la grève continue, la colère monte d’un cran

La grève illimitée devait permettre aux pompiers du Rhône de compter sur des effectifs minimums dans chaque centre de secours. Au soir du premier jour de grève, ils constatent que l’arrêté préfectoral n’est pas respecté.

Depuis hier matin, les pompiers professionnels du Rhône sont en grève illimitée. Par ce mouvement, ils voulaient obtenir l’application de l’arrêté préfectoral pour disposer dans chaque centre de secours des effectifs minimums. Mais déjà, mercredi, ils étaient perplexes puisque les ordres de réquisition n’étaient toujours pas parvenus aux pompiers prenant leur garde jeudi. « La direction du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) ayant, paraît-il, reçu le préavis de la CFDT trop tard. Alors que de toute façon, celui déposé par la CGT couvrait les pompiers grévistes», précise un responsable syndical. Dans certains centres de secours, le ton est monté d’un cran. « Les effectifs minimums ne sont pas dans les casernes, les VSAB partent toujours à trois au lieu des quatre prévus » et les responsables syndicaux de citer quelques centres de secours où l’arrêté préfectoral n’est toujours pas appliqué malgré la grève. Au centre de secours de Gerland, les esprits se sont échauffés hier matin. Une réunion a été organisée dans l’urgence avec les délégués syndicaux « pour faire retomber la pression ». « D’ici quelques jours, on verra si les effectifs minimums sont bien respectés. » Les pompiers espèrent donc un geste du préfet pour que celui-ci fasse respecter par le SDIS l’arrêté préfectoral. Mais ils sont aussi exaspérés.

La grève ne semble pas prête de se terminer. « S’il faut, on fera plus. » En espérant que leur proposition de passer les pompiers qui le souhaitent en garde de 24 heures, « la seule qui pourrait régler les problèmes d’effectifs», trouve enfin un écho favorable auprès de la direction du SDIS. Pour l’instant, le dialogue semble rompu. Aucune rencontre n’est prévue dans les prochaines heures. Les pompiers restent vigilants quant à l’application de l’arrêté dans chaque centre de secours. Et les exemples de caserne en sous-effectif ne manquent pas. « A la Croix-Rousse, la nuit, douze pompiers doivent assurer la garde. Récemment, ils n’étaient que 6, il a fallu faire appel à deux pompiers de Givors et à un pompier en repos pour monter l’effectif à 9. Ailleurs, on fait reposer la sécurité sur la bonne volonté des pompiers volontaires. » Depuis hier matin, les pompiers sont en alerte, cette fois, maximum à défaut d’effectifs minimums.

15 Mars 2002le progrès


Les infos du Rhône

Les pompiers déposent un préavis de grève illimitée

Les pompiers professionnels l´avaient sous-entendu à l´issue de la grève de lundi au centre de Saint-Priest : une grève plus longue se préparait. Hier, la CGT a déposé un préavis à compter du 21 mars et pour une durée illimitée, seule solution pour garantir des effectifs minimum.

Le ton montait depuis plusieurs semaines entre les pompiers professionnels du Rhône et les responsables du SDIS (Service départemental d´incendie et de secours). La grève du centre de secours de Saint-Priest, lundi dernier, au-delà des revendications des pompiers, devait aussi servir de test quant à leur mobilisation dans les autres compagnies de Lyon et du Rhône.

La rencontre avec le colonel Delaigue, directeur du SDIS, n´avait pas permis d´avancer sur le dossier des effectifs minimum prévus dans l´annexe 2 du règlement opérationnel du Préfet. Les pompiers de Saint-Priest avaient d´ailleurs choisi de faire grève pour que, ce jour-là, les effectifs minimum soient garantis. Et ils annonçaient que " quand nous faisons grève, le préfet est obligé de réquisitionner du personnel et d´appliquer l´annexe du réglement. Nous allons faire grève 24 heures sur 24 pendant 365 jours. C´est la seule garantie pour que l´on fonctionne avec 20 pompiers la journée et 16 la nuit. D´habitude, on est en deçà de ces effectifs pour tomber certains jours à 16, voire 11 ou 12 ". Les pompiers des autres compagnies de Lyon semblaient rencontrer les mêmes difficultés. Et au sortir de la réunion, les responsables de la CGT et de la CFDT annonçaient déjà de quoi serait fait l´avenir immédiat.

Un préavis sans surprise

En ce qui concerne la CGT, qui a démissionné de tous ces mandats dans les instances paritaires depuis le fin février, le message est clair. En effet, suite à la réunion de la commission exécutive qui s´est tenue hier, ce syndicat a déposé un préavis de grève illimitée à compter du 21 mars à 8 heures et pour une durée indéterminée. " Cette solution est la seule qui permette de garantir les effectifs minimum ". Les pompiers demandent notamment l´application de la marge de sécurité d´au moins 10 % à l´établissement des tableaux de garde. Ils refusent l´emploi des pompiers volontaires dans les centres professionnels à forte charge opérationnelle (les compagnies de Lyon), le maintien des VSAB à quatre hommes, la présence d´un standardiste fixe dans les centres opérationnels ainsi que le maintien du patrimoine social des sapeurs pompiers.
Une action de grande envergure est prévue le 4 avril.


Des dysfonctionnements montrés du doigt

Le manque d´effectifs dans les centres de secours et la réorganisation induite par la suppression des gardes de 24 heures entraînent invariablement des dysfonctionnements qui peuvent mettre en danger la sécurité des sapeurs-pompiers et celle de la population, dénoncent les pompiers du Rhône.

Et les pompiers professionnels évoquent des difficultés dans l´exercice de leur métier. Ainsi récemment, un ouvrier qui s´était arraché la main sur un chantier à quelques mètres de la caserne de la Croix-Rousse n´a trouvé personne sur place. Hormis un pompier en repos qui a appelé lui-même les secours venus de la Guillotière. " On a supprimé les standardistes dans les compagnies, mais on n´a pas encore installé des interphones. Quand tout le monde est sur le terrain, les casernes sont vides ". Et les exemples se multiplient. " La semaine dernière, une personne s´est défenestrée du 3e étage. Il a fallu que la victime attende 25 minutes pour voir les secours arriver de Charbonnières, il n´y avait personne au centre de La Duchère ". Ou à la suite d´un accident survenu sur l´A6 à hauteur d´Écully, il n´y avait pas de secours médicalisé pour prendre en charge les blessés, désincarcérés depuis une demi-heure.

De même, des pompiers sont lâchés sur le terrain sans connaître la ville. " Des pompiers de la Croix-Rousse ont amené un blessé à l´hôpital Saint-Joseph, ils ont été incapables de retrouver leur chemin. Il a fallu les guider par radio ". Ou suite " à des mutations intempestives, des pompiers de Villefranche se sont retrouvés à Lyon mais sans aucune formation pour se servir des défibrillateurs utilisés dans les compagnies lyonnaises ". La liste est longue de ces dysfonctionnements qui ne font pas sourire les pompiers professionnels. " Notre vie, celle des citoyens, est mise en danger quotidiennement ".

7 Mars 2002 le progrès


Les infos du Rhône

Pompiers : les réformes se mettent en place au SDIS

Hier, le conseil d´administration du Service départemental d´incendie et de secours a validé les propositions du président, Michel Mercier, d´ouvrir les centres de secours de Lyon aux volontaires et d´organiser la restauration de manière différente. Des solutions dénoncées par les syndicats.

Comme ils l´avaient annoncé fin février, les élus de la CGT ne siégaient pas au conseil d´administration du SDIS (Service départemental d´incendie et de secours), qui s´est tenu hier en Préfecture. Mais ils avaient souhaité faire connaître à chaque élu les raisons de leur absence. Une déclaration qui aurait dû être lu par le représentant du syndicat des officiers, mais qui s´est opposé au refus du président du SDIS, Michel Mercier. " Vous pouvez intervenir pour vous, mais pas pour les autres ", ajoutant d´un ton cassant : " Nul ne plaide par procuration ".
Lors de ce conseil, ont été abordés des dossiers qui sont au cœur de la polémique entre les repsonsables du SDIS et les partenaires syndicaux, concernant notamment les logements, la restauration ou encore la place des volontaires, des auxiliaires civils dans les centres de secours de Lyon. Le dossier des logements ne sera pas évoqué, repoussé au prochain conseil qui devrait avoir lieu fin juin. " On a l´intention de traiter ce dossier correctement, de prendre le temps pour trouver ensemble la meilleure solution ". Et le président du SDIS d´ajouter : " Le dossier des réformes est extrêmement lourd, on bouleverse des habitudes. Des efforts sont faits par tout le monde... Qui se terminera par celui des contribuables dès le mois d´octobre avec une augmentation du buget de 70 à 80 millions de francs pour 2002, 2003 et 2004 ".

Les casernes de Lyon
devraient s´ouvrir aux volontaires

En revanche, les dossiers de la restauration, de l´arrivée des volontaires et des auxiliaires civils dans les centres de secours de Lyon ont été abordés et votés à l´unanimité par les membres du conseil d´administration. Mais Michel Mercier a tenu à souligner que ces volontaires, dont il souhaitait fortement la présence dans les sept compagnies de l´agglomération lyonnaise, " ne viendraient pas pour remplacer les professionnels ". Et d´évoquer la mise en place d´auxiliaires civils " formés comme des professionnels qui ne seraient affectés à aucun centre, mais viendraient en renfort... Pour une meilleure souplesse dans la gestion des effectifs ".
S´agissant de la restauration, le ticket-restaurant comme seule alternative à la disparition des cantines a vécu, puisque une autre option s´est fait jour avec la création d´une cuisine centrale à Villeurbanne et une liaison froide avec les casernes, " avec le maintien de 15 emplois " (les cantines occupent aujourd´hui 54 personnes).
Michel Mercier est confiant dans l´avenir en prévoyant que, d´ici juin, une partie des problèmes liés à la mise en place de plusieurs réformes sera absorbée.

le débat télévise TLM le 25 octobre 2001, fabrice siccarelli (CGT) et guy froment (cfdt) POUR L UNION SYNDICALE

 

MANIF DU 22 FEVRIER 2001 DEMISSION DE MERCIER (REFUSEE) :

 

 

L'incendie de la bibliothèque lyon2

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